Le PTB toujours de votre côté pour défendre une commune solidaire et au service de tous ses citoyens

Une commune qui respecte ses citoyens

Depuis des années, le PTB développe une vision de la commune bien différente de celle de la majorité des partis traditionnels. Nous voyons l’avenir d’Anderlecht en partant des besoins de la majorité de la population. Nous comptons sur la créativité des Anderlechtois, sur leur curiosité et leurs talents pour développer la commune ensemble. Nous misons sur la solidarité, entre les habitants mais aussi entre les communes de la Région bruxelloise. Nous voulons que les citoyens soient au cœur du changement de notre commune, et au cœur des décisions politiques importantes. Un projet qui écrase les citoyens et qui se conçoit sans leur accord, est voué à l’échec. Le meilleur exemple est le plan de mobilité Good Move que le PTB a été un des premiers à dénoncer. La concertation citoyenne sera au cœur de tous nos projets politiques importants. 

Une commune au service de ses habitants, c’est avoir une administration performante et accessible. Nous voulons renforcer les services à la population et ne plus accepter d’attendre trois mois ou plus pour un rendez-vous. Pour cela, nous devons mettre un terme à la politique de non remplacement du personnel qui est appliquée par les différentes majorités depuis des années. Nous voulons une commune qui crée de l’emploi public, qui se préoccupe du bien-être de ses travailleurs et de ses citoyens. Nous voulons des garanties d’engagement des articles 60 et arrêter la flexibilité du personnel. En d’autres termes, nous refusons d’appliquer l’austérité au sein de notre personnel communal et nous voulons au contraire le renforcer. 

Les Anderlechtois méritent plus de respect. Et cela passe notamment par des quartiers vivables et agréables. Nous voulons en finir avec la saleté dans nos rues et les dépôts clandestins. Pour cela, nous voulons renforcer les services à la population, comme par exemple la mise en place d’une déchetterie à domicile pour les personnes à mobilité réduite. Ou encore renforcer la prévention et faire respecter les règles les plus basiques de propreté, par l’engagement de brigade spéciale “propreté”, qui pourront prévenir, sensibiliser, mais aussi sanctionner. Respecter les Anderlechtois, c’est aussi leur permettre de dormir la nuit et de se sentir en sécurité. Certains quartiers sont victimes de nuisances sonores quotidiennes. Nous voulons plus de fermeté envers les établissements qui ne respectent pas les voisins et appliquer un quota d’établissements horeca de nuit autour d’un certain périmètre. Nous nous battrons aussi pour la réouverture des commissariats de quartiers et pour une présence augmentée d’agents de police de proximité. 

Nous voulons une commune sans problème de circulation, où les transports en commun sont prioritaires et où la sécurité des piétons et des cyclistes est assurée. Sans pour autant exclure la voiture de nos quartiers, qui reste nécessaire pour se rendre au travail, faire ses courses, déposer ses enfants à la crèche, à l’activité du soir,... Pas d’écologie punitive, mais une politique de mobilité qui propose des alternatives et accepte tous les usagers. Nous voulons aussi une politique de stationnement juste, qui n’est pas utilisée pour prendre l’argent dans la poche des citoyens, et qui garantisse une place de stationnement à chaque habitant qui dispose d’une voiture.

Nous voulons en finir avec la pauvreté, avec les spirales vicieuses qu’elle implique, et avec cette concurrence malsaine entre les communes qui pousse à chasser les plus pauvres dans la commune voisine. Nous voulons une commune où tous les habitants sont pris en considération, une commune sans citoyens de seconde zone, sans peur, sans racisme et sans division. Une commune unie, pour remporter tous les défis qui se présentent à elle.

 

Une commune des gens d’abord

En pensant le programme d’Anderlecht, nous devons donc toujours nous poser ces questions : pour qui et au détriment de qui la commune est-elle construite ?

Nous voulons une commune qui ose rompre avec la logique libérale de la Région, qui ose augmenter avec ambition les taxes sur les grandes entreprises. Anderlecht a la chance d’accueillir sur son territoire un grand nombre de multinationales: Colruyt, Ikea, Decathlon, Delhaize, Aldi, Cora,...Elle doit profiter de toute cette richesse qui se trouve entre les mains d’une poignée de personnes. C’est une façon de trouver des nouvelles recettes qui seront utilisées au service des travailleurs, des ménages, sans prendre un centime dans leur poche. Avec le PTB, nous avons voté une nouvelle taxe sur les multinationales, nous voulons continuer dans cet élan et aller plus loin.

Nous voulons une commune qui mène une politique volontariste dans la création de logements publics et sociaux, en imposant la construction de logements abordables aux promoteurs via les charges d’urbanismes. Plutôt que de laisser les clés de la commune aux grands promoteurs immobiliers, qui préfèrent construire du logement de luxe, comme sur le long du canal, ou le quartier Erasme par exemple. Ou plutôt que de construire un parking privé géant sous la place de la Vaillance, qui augmentera le trafic automobile et rendra plus cher les tarifs de stationnement.

Nous voulons intensifier la collaboration avec la Société du logement de la Région de Bruxelles-Capitale (SLRB) et Citydev pour que Anderlecht dédie ses espaces constructibles à du logement public et social, qui répond aux plus précaires ainsi qu’à la classe moyenne. Nous mettrons un terme à la vente par millions d’euros de notre patrimoine public pour répondre aux besoins d’enrichissement des promoteurs privés. Nous devons reprendre en main le patrimoine public pour y construire des équipements publics et des espaces verts. 

Lorsque nous aménageons des espaces publics et rendons les quartiers plus verts, plus agréables, nous devons toujours nous assurer que les habitants qui y vivent puissent continuer à rester, et ne pas être remplacés à terme par des habitants avec des plus hauts revenus à cause d’une augmentation du coûts de la vie et des loyers. Sinon, les classes populaires vivront toujours dans des quartiers ghettos et les classes supérieures pourront profiter des nouveaux aménagements. Nous voulons des commerces accessibles à tous et divers. Nous voulons que chacun puisse vivre dans des quartiers agréables, sans division, avec des commerçants et des services qui répondent aux besoins de tous.

Nous sommes pour une commune à la mesure des gens, une commune qui ne sera pas mise en vente aux promoteurs immobiliers et aux barons du béton. Une commune qui s’efforce de répondre aux besoins de sa population, grâce à l'organisation et la mobilisation de ses habitants.

 

Le droit à la commune, plutôt que le citymarketing

Nous n’avons pas cessé au cours de ces années de dévoiler et dénoncer une idéologie commune à chaque parti de la majorité : celle d’une politique libérale qui place le privé et la concurrence entre communes avant les besoins de la population. Cette politique libérale du « citymarketing » vise à attirer les hauts revenus à Anderlecht, au détriment de beaucoup de personnes. Et même s’ils prétendent le contraire, les partis traditionnels laissent « au bord du chemin » la toute grosse majorité de la population bruxelloise. 

Est-ce qu'il s'agit de quelque chose de naturel ? Pas du tout, il s’agit d’un choix politique affirmé. La convergence d’intérêts entre les grands acteurs de l’immobilier et de la construction d'une part, et les décideurs des partis politiques d'autre part, est toujours plus grande. Les seconds se mettant au service des premiers. Il y a de moins en moins d’hésitation à vendre les espaces urbains aux intérêts privés d’une minorité, à brader le patrimoine de la commune. Ainsi, petit à petit, la commune perd le contrôle de son développement. Le privé, lui, a de plus en plus de place pour réaliser des profits toujours plus gigantesques.

La commune doit retrouver son statut de cité et cesser d’être considérée comme un outil de marketing, comme une vulgaire marchandise à vendre. La commune est le lieu où les citoyens vivent ensemble, où ils habitent, où ils travaillent, où ils font leurs courses et où ils se divertissent. Le mot « commune » vient du terme « communauté ». Une administration communale doit veiller à ce que chaque habitant ait un logement décent, les conditions de vie les meilleures possibles, un environnement sain, mais aussi que chacun puisse se déplacer aisément et se divertir. Les besoins des habitants doivent être la priorité de la commune.

Soyons clairs, nous avons le choix entre deux visions diamétralement opposées. Une vision commerciale qui donne la priorité au béton et au privé. Et une vision publique qui donne la priorité aux gens et à une plus grande justice fiscale. Là est tout l’enjeu des élections. Quelle est la vision la mieux adaptée à notre 21ème siècle : la commune vendue aux promoteurs ou la commune à la mesure des gens ?

Pour nous, le parti des rebelles, le choix est fait. Ce sera la commune à la mesure des gens. Ce sera reconquérir la commune.