Une commune qui sauve le climat
Une commune neutre en émission de gaz à effet de serre (qui proviennent du trafic, du chauffage, etc.) est nécessaire pour lutter contre le réchauffement climatique. Les grandes villes sont responsables de la moitié des émissions. Une commune neutre en émission cela signifie une énergie produite de façon 100 % verte. Cela signifie aussi un maximum d’économie d’énergie, car l’énergie la moins polluante est celle qu’on n’utilise pas. Une commune neutre en carbone, c’est une commune où la mobilité est planifiée et axée sur les transports publics, le vélo, les déplacements à pied. Enfin, c’est une commune avec suffisamment d’espaces verts. Pour faire évoluer les mentalités vers le respect de la planète, nous ne choisissons pas de culpabiliser et taxer les gens, mais nous voulons réaliser le défi climatique ensemble. Nous voulons que l’industrie porte plus les frais et les efforts, contrairement à toujours présenter la facture aux citoyens. A Zelzate, la majorité PTB-Vooruit a réalisé un tax shift qui augmente les impôts des gros revenus et industries tout en diminuant les impôts des citoyens et indépendants. Ce tax shift permet de limiter le prix de la taxe poubelle et de diminuer la taxe environnementale de 50%. En choisissant la planification par les pouvoirs publics, nous voulons rendre accessible à chacun la transition écologique. De l’énergie verte moins chère, l’isolation de sa maison bon marché, des transports en commun fréquents et bon marché, voilà ce qui encourage chacun de nous à contribuer à sauver la planète. Ce que le capitalisme, avide de profits, est incapable d’offrir : il ne sauvera pas notre planète.
Ce que nous voulons
Un. Miser sur les économies d’énergie et l’économie circulaire
- Nous voulons isoler les logements via un vaste plan d’isolation dans les logements publics avec le système du tiers payant pour les particuliers. Pour cela, nous créons une société publique d’isolation et de rénovation des logements.
- Nous voulons un plan d’investissements dans les bâtiments communaux pour consommer moins d’énergie : isolation, récupération de la chaleur, etc.
- Nous voulons que la commune améliore le tri des déchets avec l’installation de conteneurs à déchets enterrés à proximité, comme à Amsterdam, qui permettent aux gens de “sortir” et jeter leur sacs poubelles quand c’est nécessaire.
- Nous voulons développer l’économie circulaire, les repair cafés, la production agricole locale.
Deux. Une mobilité amie du climat
- Nous voulons que la commune plaide pour la gratuité des transports en commun pour toute la Région comme dans d’autres villes d’Europe pour inciter les usagers à abandonner leur voiture.
- Nous voulons rendre les trajets des transports publics en surface les plus efficaces possibles pour offrir des alternatives attractives à la voiture
- Pour une ville agréable et respirable où la mobilité est accessible pour toutes et tous, il faut développer les alternatives à la voiture et rendre ces alternatives accessibles à toutes et tous: à commencer les transports en commun.
- Les bus et camionnettes de la commune doivent progressivement être remplacés par des bus et camionnettes électriques ou à l'hydrogène vert.
- Nous voulons développer des services de proximité (postes, bibliothèques, administration communale, magasins, bancontacts, ...) dans les quartiers pour éviter des déplacements.
- Nous voulons développer la mobilité douce. La commune doit participer à la création d’un réseau de pistes cyclables sécurisées dans toute la ville.
- Nous voulons une transition vers les transports en commun.. Nous plaiderons pour un plan de mobilité métropolitain : avec des abonnements MTB pour tous afin d’emprunter tous les réseaux de transport (SNCB, TEC, De Lijn, STIB), le développement de la STIB, du RER, un système Villo 100 % public, un système de voitures partagées 100 % public, le tout dans une carte MOBIB intégrée.
- Nous voulons des alternatives au transport en camion : nous voulons développer le transport par voies navigables et chemin de fer, le transport par camion doit devenir l’exception.
Trois. Une commune à la mesure du climat
- Nous voulons développer des espaces verts et des plans d’eau qui pourront absorber de grandes quantités de précipitations.
- Nous voulons développer des fontaines à eau partout dans la commune pour inciter les habitants à consommer de l’eau dans des gourdes, pour limiter la consommation de plastique.
- Nous prévoyons de baisser les loyers pour que les familles ne soient plus obligées de quitter Bruxelles. Garder les familles dans nos communes c’est épargner des déplacements de navetteurs.
Vision
Le réchauffement climatique ne s’arrête pas aux frontières des communes. Il est donc indispensable d’avoir une vision d’ensemble beaucoup plus large pour trouver des solutions. C’est la raison pour laquelle nous avons une vision métropolitaine, qui sort même des frontières de la Région bruxelloise.
Les émissions de gaz à effet de serre (GES, qui sont responsables du réchauffement climatique) en Région bruxelloise et dans ses communes, proviennent principalement de deux sources : le transport qui utilise des énergies fossiles (diesel, essence...) comme les voitures et les camions et le chauffage des bâtiments et des logements. Il y a en revanche peu d’usines de production sur la région, comparées aux autres parties du pays.
La réduction des émissions doit donc se faire principalement dans ces deux premiers secteurs. Pour réduire les émissions, il faut à la fois diminuer la consommation d’énergie, mais aussi utiliser des énergies renouvelables (produites à base de soleil, de vent...) à la place des fossiles (gaz, diesel…).
3,5 millions de tonnes d’équivalent CO2 sont émis chaque année en Région bruxelloise.
La Région bruxelloise s’est engagée à une réduction de "presque" 100% des émissions directes de gaz à effet de serre d'ici 2050 par rapport à 2005, et une réduction de 55 % des émissions directes de gaz à effet de serre d'ici 2030 par rapport à 2005. Mais le Comité d'Experts Climat de la Région bruxelloise a délivré un rapport très critique en 2022, en disant qu'au niveau de rénovation de logement, la région avance à une vitesse beaucoup trop lente pour atteindre cet objectif. Selon le même comité, Bruxelles a besoin d'une vitesse de rénovation du bati plus grand pour atteindre les objectifs nécessaires pour empêcher la hausse de la température de la Terre au-dessus de 1,5 °C. Pourtant, c’est possible. Des villes comme Copenhague ont décidé d’être neutres en carbone en 2025. C’est une question de choix dans les investissements pour sauver la planète. Copenhague, pionnière en la matière, a investi massivement dans les transports en commun et dans la production d’énergie verte par exemple.
Les politiques qui sont menées actuellement dans nos communes mènent à peu d’effet. Les autorités communales donnent le bon exemple avec la réduction de la consommation d’énergie dans les bâtiments communaux, avec l’installation de panneaux solaires. Mais pour le reste, ils comptent sur les efforts individuels de la population souvent incapable de les réaliser faute de moyens. L’industrie, la grande distribution, ou d’autres grands secteurs d’activité privés reçoivent de l’aide pour l’installation de panneaux solaires sur leurs toits, mais ne sont qu’à peine sollicités sur le plan de leurs responsabilités. Quant aux primes destinées aux particuliers (pour l’isolation ou l’installation de panneaux solaires), ce sont surtout ceux qui ont déjà les moyens de ces investissements qui en bénéficient.
Les politiques de mobilité ne sont, elles, pas non plus efficaces. Elles sont principalement axées sur la taxe kilométrique, sur le bannissement des vieilles voitures de la circulation, mais qui sont alors remplacées par des nouvelles ce qui ne modifie pas la donne au niveau du climat ou encore sur des taxes de stationnement. Résultats : le nombre de voitures ne diminue que très faiblement, voire augmente dans certaines communes. Les embouteillages et la pollution continuent de nous empoisonner chaque jour. Le paiement du stationnement est intégré dans le budget mobilité des familles, pénalise ceux qui ont moins de moyens. La suppression des places de stationnement en voirie, sans développer des alternatives pour les gens, conduit dans les faits à plus d’émissions de GES, les automobilistes roulant désespérément à la recherche d’une place.
La commune ne deviendra pas neutre en carbone avec seulement quelques mesures bien intentionnées çà et là ou des politiques de nouvelles taxes.
Une commune neutre en carbone compte sur ses habitants pour enclencher le changement. Une commune neutre en carbone travaille à un plan d’avenir afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre d’année en année, avec un plan pour produire de plus en plus d’énergie verte, avec un plan pour isoler les logements et les bâtiments, avec un plan de mobilité qui permettra au plus grand nombre de se déplacer autrement qu’avec la voiture. Une commune neutre en carbone sera une commune qui n’optera pas pour de nouvelles taxes ou impôts écologiques, mais fera en sorte que chaque habitant puisse participer au changement. Au PTB, nous avons cette ambition. Nous réaliserons des plans grâce auxquels les efforts des citoyens ne seront pas une goutte d’eau dans un océan, mais au contraire permettront une réelle transition écologique.
Un. Économiser l’énergie, isoler les logements.
Afin de réduire la consommation de chauffage des logements et des bâtiments, pour réduire les émissions de CO2, la première étape sera de faire des audits énergétiques et réaliser des statistiques fiables sur l’état du bâti bruxellois. Avec les données déjà collectées, on estime à moins de 15 % le bâti bien isolé.
Sur cette base un plan d’isolation communal et ambitieux pourra être réalisé, et pris en main par les pouvoirs publics.
Un plan national d’isolation a ainsi été mis en place aux Pays-Bas depuis 1978. En 10 ans, 60 % du parc de logement a été isolé. C’est par les toitures que la déperdition de chaleur est la plus forte, c’est donc la priorité à isoler. 25 à 30 % de la consommation d’énergie s’échappe via un toit mal isolé. A Bruxelles en 2023, 30% des bâtiments n’est pas isolé du tout et plus de 60 % des logements disposant d’un certificat PEB (les “passoires énergétiques”) affichent une classe E, F ou G, donc de faible performance énergétique. Si l’on veut faire des avancées importantes dans ce domaine avant 2030-2050, il faudra avoir un vrai plan ambitieux.
Seulement, les politiques en cours pour le moment sont basées sur l’octroi de primes. Ces primes bénéficient essentiellement aux familles ayant déjà les moyens d’effectuer les travaux. Alors que les moins favorisés de la population occupent les logements les moins bien isolés ce qui est donc socialement injuste et inefficace à grande échelle.
Actuellement, les experts confirment un taux de rénovation faible. D’après eux, le taux de rénovation moyen depuis 2000 ne dépasse pas 0,25 % par an. La même étude suggère que le pourcentage de propriétaires qui sont à ce jour incapables de financer les rénovations énergétiques souhaitées se situe entre 36% et 39% à même presque la moitié. Pas uniquement le manque de moyens pour financer les primes sont un problème, mais les spécialistes critiquent aussi le manque de main d'œuvre pour réaliser les travaux nécessités.
La Région bruxelloise possède un vieux bâti avec beaucoup de logements construits avant 1945. Nous avons besoin de logements rénovés aux normes écologiques pour réduire la consommation d’énergie. C’est bon pour la planète et pour le portefeuille. Le système de primes, politique menée par la région bruxelloise, mais dont les communes complètent aussi les montants, qu’elles soient dédiées à la rénovation ou aux économies d’énergie, ne profite en général qu’à ceux qui ont déjà les moyens d’entreprendre des travaux. Pas aux propriétaires qui ont peu de moyens ni aux locataires. Elles ne sont donc pas juste socialement, mais en plus inefficaces pour réaliser un plan de rénovation massif. Le gouvernement bruxellois mise pourtant sur ce système dans son plan Rénolution et veut rendre les travaux obligatoires, avec le risque de pénaliser financièrement les petits propriétaires. Car les primes ne couvrent que 50% des travaux et les prêts accordés le sont aussi sous conditions. C’est la raison pour laquelle le PTB propose plutôt que la société publique se charge également des rénovations et de l’isolation des logements pour les particuliers sur le marché privé. Elle ferait l’audit énergétique, le financement et l’exécution des travaux et récupérerait les investissements via le système de tiers payant. Cette mesure serait également créatrice d’emplois stables. Une société publique ne cherchant pas la rentabilité des profits pourrait pratiquer des prix plus bas que les sociétés privées.
En Allemagne, des exemples de rénovation via un tiers financement existent déjà. Une banque publique d’investissement (KfW), où l’état injecte de l’argent, se charge des prêts. 1 million de logements ont été ainsi rénovés en 3 ans. Nous avons besoin de mesures d'envergure pour relever les énormes défis qui nous attendent. Une banque publique pourrait augmenter considérablement le taux de rénovation dans notre Région. A Vienne, par exemple, c'est la ville qui avance l'argent ; à Stuttgart, la société publique d'énergie de la ville ; et en Allemagne, la banque publique d'investissement KfW. Grâce à ces systèmes, beaucoup plus de familles peuvent rendre leurs maisons plus durables et donc plus efficaces sur le plan énergétique.
Un ménage moyen bruxellois émet 2,5 tonnes de CO2 par an rien qu’en consommant du gaz. Pour un ménage qui ferait des travaux d’isolation de sa toiture, cela ferait diminuer en gros ses émissions de 1,8 tonne par an (pour une toiture de 60 m2). Si 40 000 ménages par exemple (la moitié) peuvent appliquer ce principe, ce serait une économie de 72 000 tonnes de CO2 par an.
Un ménage qui souscrit au système de tiers payant aura remboursé les travaux d’isolation en trois ans.
La commune doit quant à elle servir d’exemple et mettre en place un plan d’isolation de ses bâtiments (écoles, logements sociaux, administrations…). Pour éviter que les coûts des travaux ne flambent, le PTB prône depuis longtemps pour la mise en place d’une société publique de construction et rénovation des logements. Une banque publique comme en Allemagne sera aussi nécessaire pour les investissements.
Les grandes entreprises, les banques, la grande distribution doivent quant à elles financer sur leurs propres fonds l’isolation de leurs bâtiments et les économies d’électricité. Le secteur tertiaire reste le plus gros émetteur. Les grandes entreprises étant les plus grosses émettrices, nous prévoirons de les faire participer au financement de l’isolation.
Nous réaliserons également une politique volontariste de réduction des déchets en amont de la production (voir chapitre propreté). La grande production ou distribution doit drastiquement diminuer le suremballage, responsable de faire grossir nos poubelles. Celles-ci vont alors directement dans l’incinérateur. Des moyens doivent également être mis en place pour faciliter le tri des déchets de manière à améliorer leur recyclage et réduire les déchets à incinérer.
Deux. Une mobilité amie du climat
La commune doit défendre une politique de transports publics plus efficaces et réaménager son espace public pour favoriser la marche à pied. Pour y arriver, nous faciliteront l’accès à tous ces moyens de déplacement, nous en ferons des leviers avantageux tant financièrement qu’en termes de gain de temps.
Nous miserons pour cela sur des investissements pour développer les transports en commun. On a besoin de plus de trams et métros, de plus de lignes, des lignes qui traversent la ville mais aussi des connexions entre quartiers et communes. Des abonnements doivent être automatiques pour tout le monde, pour avoir accès facilement à tous les réseaux de transport et connecté à la périphérie de Bruxelles. 100 villes dans le monde pratiquent déjà la gratuité des transports en commun. De grandes villes comme Berlin ou Paris y réfléchissent également. Et pour cause, la gratuité des transports à Tallinn, ville de plus de 400 000 habitants, a permis de réduire l’utilisation de la voiture. Cette gratuité est d’ailleurs en train de s’étendre à toute l’Estonie. Quand l’Allemagne a décidé pendant l’été 2023 de fortement réduire le prix des transports en commun, le nombre d’utilisateurs a fortement augmenté. Nous voulons que les transports en commun à Bruxelles soient aussi gratuits.
C’est en offrant des alternatives avantageuses que l’utilisation de la voiture disparaîtra au fur et à mesure. Mais les autorités communales actuelles ne font pas ces choix. Les communes misent de plus en plus sur le stationnement payant comme seule solution à la mobilité. Parallèlement, elles permettent la construction de parkings privés payants. Ce n’est pas avec de tels projets que la circulation automobile va diminuer et les tonnes de CO2 non plus.
Les pistes cyclables sécurisées comme à Copenhague manquent cruellement en Région bruxelloise. Il existe bien quelques pistes cyclables, mais peu sont sécurisées et les accidents sont monnaie courante. Nous voulons développer un réseau de pistes cyclables dans toute la région, sécurisées comme à Copenhague. En plus de cela, il faut augmenter les efforts pour pouvoir garer son vélo gratuitement et en sécurité. Le nombre de box vélo doit augmenter sensiblement.
Les communes et les différentes régions font des choix qui ne mènent qu’à plus encore d’émissions de GES au niveau du transport.
Pour inverser ses choix, nous voulons que la commune commence par montrer l’exemple : les services communaux seront dotés de véhicules à hydrogène ou électriques, produit à base d’énergies renouvelables.
Beaucoup de voitures sont en circulation pour conduire les enfants à l’école chaque jour. Un ramassage scolaire devra être organisé pour permettre aux familles de se passer de la voiture pour les trajets vers l’école.
Enfin, le transport de marchandises par camion doit être réduit au maximum. Nous voulons développer au maximum les alternatives : l’acheminement par les voies navigables et le chemin de fer. Nous voulons également convertir l’acheminement des marchandises dans la ville vers l’utilisation des transports en commun. Des expériences ont déjà lieu dans ce sens dans une ville comme Saint-Étienne en France avec le système TramFret. Des trams adaptés circulent en ville pour dispatcher les marchandises vers les magasins. Ou des expériences comme Bordeaux, où l’on livre aux magasins par camions électriques, vélos cargos et autres.
Trois. Une commune à la mesure du climat
Nous préparerons aussi la commune aux retombées du changement climatique, des effets se faisant déjà sentir. Nous miserons sur davantage d’espaces verts et de plans d’eau qui pourront absorber de grandes quantités d’eau en cas de fortes précipitations et prévenir des inondations. Les rangées d’arbres dans les rues seront soigneusement entretenues au lieu d’être abattues. De cette manière nous rendrons non seulement la commune prête aux changements, mais nous en ferons aussi un endroit agréable à vivre. Des fontaines d’eau potable seront également installées partout dans la commune pour prévenir de grosses chaleurs.
Nous permettons aussi à tout le monde d’avoir accès à un espace vert dans son quartier.
Une réorganisation urbaine sera nécessaire. Dans une commune neutre en carbone, ce ne sont pas les profits des promoteurs qui ont une priorité. Nous aménageons la commune de manière que les choix les plus économes en matière d’énergie soient les plus logiques. C’est-à-dire que les services de base seront présents dans chaque quartier : magasins, services et centre médicaux, centre culturel, bibliothèques, poste, banque, lieux de rencontre, espaces verts… De manière à favoriser la marche comme mode de déplacement.
Ce mode d’aménagement du territoire devra être intégré dans les plans régionaux et communaux d’affectation du sol (PRAS et PPAS) ainsi que dans l’octroi des permis d’urbanisme.
Nous prévoirons suffisamment d’espaces couverts pour les vélos. Ainsi la voiture finira d’elle-même par devenir superflue.